Accueil > Actualités > Faisons pleuvoir les motions de soutien aux salarié-es d’Arc-En-Ciel et (...)
Faisons pleuvoir les motions de soutien aux salarié-es d’Arc-En-Ciel et contre la sous-traitance !
dimanche 27 février 2022
Nous recensons ici les motions adoptées par les laboratoires, services et composantes de l’université. Si la vôtre n’apparaît pas, envoyez-la nous !
UFR Terre-Environnement-Biodiversité
Motion adoptée lors d’un vote électronique ouvert le 18/02/2022 à 9h30 et clos le 21/02/2022 à 20h00
Nous exprimons notre entière solidarité avec les personnels de nettoyage de la société Arc-en-ciel, qui se sont mis en grève à deux reprises depuis le début de l’année universitaire. Au vu des informations transmises par les syndicats, le comportement de cette société à l’égard de ses salarié-es est proprement inadmissible.
Nous sommes particulièrement choqué-es par les représailles envers les meneurs de la grève de septembre. Le fait d’utiliser l’outil de la sous-traitance pour organiser cette tâche essentielle au bon fonctionnement de l’Université ne dédouane pas cette dernière de sa responsabilité sociale vis-à-vis des personnels de ménage. Aussi nous demandons que l’Université se donne les moyens de vérifier le respect effectif des conditions d’embauche et de travail des personnels d’Arc-en-Ciel, faute de quoi le contrat qui lie SU à cette société doit être rompu.
A plus long terme, nous demandons que l’université cesse de recourir à la sous-traitance et réintègre les agents du nettoyage dans le personnel de l’université.
15 participant-es sur 19
12 pour
0 contre
2 abstentions
1 NPPV
Institut des NanoSciences de Paris
Le conseil de laboratoire de l’Institut des NanoSciences de Paris (INSP), réuni le 17 février 2022, s’inquiète des conditions de travail au sein de la société Arc-en-Ciel, prestataire en charge du ménage du Campus Pierre et Marie Curie, dont les personnels ont fait grève par deux fois au cours de cette année universitaire.
Le conseil souhaite que Sorbonne Université (SU) prenne immédiatement des mesures afin de s’assurer que les conditions de travail de ces employés soient conformes au code du travail et que le cahier des charges du contrat qui lie SU avec Arc-en-Ciel soit rigoureusement mis en œuvre.
En effet, le recours à la sous-traitance n’exonère pas le donneur d’ordre de sa responsabilité sociale.
Cela implique que le contrat avec Arc-En-Ciel puisse être résilié en cas de non-respect des clauses du contrat. La question de l’externalisation de missions essentielles au bon fonctionnement de notre Université doit d’ailleurs être posée afin que de telles situations ne se reproduisent pas.
Laboratoire de Physique Théorique et Hautes Energies
Pétition signée par 24 membres du LPTHE, remise à la présidente de l’université le 16 février 2022
Nous exprimons notre entière solidarité avec les personnels de ménage de la société Arc-en-ciel, qui ont fait grève en janvier-février 2022, pour la deuxième fois de l’année universitaire. Au vu des informations transmises par les syndicats, le comportement de cette société à l’égard de ses salariés est proprement inadmissible. Nous sommes particulièrement choqués par les représailles envers les meneurs de la grève de
septembre, et l’introduction prochaine de badgeuses mobiles.Le fait d’utiliser l’outil de la sous-traitance pour organiser cette tâche essentielle au bon fonctionnement de l’Université ne dédouane pas cette dernière de sa responsabilité sociale vis-à-vis des personnels de ménage.
Aussi nous demandons à la direction de l’Université d’intervenir immédiatement et avec la plus grande fermeté auprès d’Arc-en-ciel afin qu’elle donne droit aux demandes des personnels concernant leurs conditions de travail, faute de quoi le contrat qui lie SU à cette société doit être rompu. Nous demandons par
ailleurs que l’Université se donne désormais les moyens de vérifier le respect effectif des conditions d’embauche et de travail des personnels.
Institut d’Ecologie et des Sciences de l’Environnement de Paris - Motion du comité de direction
1er février 2022
Motion de soutien aux personnels de l’entreprise Arc-En-Ciel
Les membres du Comité de Direction de l’Institut d’Écologie et des Sciences de L’Environnement de Paris, alertés par la situation dramatique des salariés et salariées de l’entreprise Arc-En-Ciel à laquelle la direction de Sorbonne Université a confié la sous-traitance du service de ménage, leur apportent tout leur soutien et témoignent de la qualité du travail fourni par les personnels sur le campus.
Pour information, vous pouvez signer la pétition en cours à ce sujet
(https://framaforms.org/petition-notre-universite-doit-cesser-de-sous-traiter-le-nettoyage-a-lentreprise-arc-en-ciel-0) et cotiser à la caisse de grève destinée à compenser la perte de salaire de ces collègues (https://www.leetchi.com/fr/c/50OvNNnw).
Laboratoire de Physique des Plasmas - Motion du conseil de laboratoire
Motion de soutien aux personnels de ménage de Sorbonne Université
Après la séance, le conseil de laboratoire a adopté par 6 voix pour, sur 7 votants (un ne se prononce pas) la motion suivante :
Nous exprimons notre entière solidarité avec les personnels de ménage de la société Arc-en-ciel, en grève depuis plusieurs jours pour la deuxième fois de l’année universitaire. Au vu des informations transmises par les syndicats, le comportement de cette société à l’égard de ses salariés est proprement inadmissible. Nous sommes particulièrement choqués par les représailles envers les meneurs de la grève de septembre, et l’introduction prochaine de badgeuses mobiles.
Le fait d’utiliser l’outil de la sous-traitance pour organiser cette tâche essentielle au bon fonctionnement de l’Université ne dédouane pas cette dernière de sa responsabilité sociale vis-à-vis des personnels de ménage.
Aussi nous demandons à la direction de l’Université d’intervenir immédiatement et avec la plus grande fermeté auprès d’Arc-en-ciel afin qu’elle donne droit aux demandes des personnels en grève, faute de quoi le contrat qui lie SU à cette société doit être rompu. Nous demandons par ailleurs que l’Université se donne désormais les moyens de vérifier le respect effectif des conditions d’embauche et de travail des personnels.
A plus long terme, nous demandons que l’université cesse de recourir à la sous-traitance et réintègre les agents du nettoyage dans le personnel de l’université.